Fellwoods - Wulfram

La couverture de cet album est restée mon fond d'écran pendant tellement longtemps, mais bon sang pourquoi ne l'ai-je pas encore partagé ?

C'est un tort, que je vais essayer de réparer. J'adore le son qui gratte comme une fourmilière remplie de petits groupes de rock sauvages grouillants. Ce quatuor venu de Portland en Oregon nous fait un mélange de rock psychédélique aux accents subtilement métalliques.

Assez nerveux et très rock'n'roll, Wulfram s'inspire d'un univers mystique qui rappelle les bons vieux albums de métal des années 60-70. Ajoutez des guitares en feu, des percussions qui claquent et la voix du cousin au troisième degré du roi liche, et voilà, Wulfram.

Je vous laisse écouter.

Vejopatis - Anafielas

Juste un album qui a rempli ma journée d'une impression que finalement, le lundi 19 octobre ne fut pas une journée entièrement dépourvue d'utilité.

Une musique douce, agréable, qui massouille les neurones fatigués, qui vous transporte dans les nuages, mais pas trop haut, pour ne pas que vous ayez peur.

Sorti chez Cold Tear Records, un label qui vous veut du bien.

Téléchargez l'album en suivant ce lien ou allez sur Bandcamp pour l'acheter et l'obtenir en format lossless.

B.B. And The Underground Kingz - The Trill is Gone

A travers le projet "collaborations that never were" (en français "les collaborations qui ne furent jamais"), le producteur Amerigo Gazaway fait se rencontrer des artistes qui font des merveilles ensemble à des décennies d'écart, mêle la musique des morts et des vivants, des grands-pères et des petits-fils. On a déjà fort apprécié le mélange de Fela Kuti et De La Soul dans l'album Fela Soul, de Marvin Gaye et Mos Def dans le dyptique The Departure (actuellement indisponible pour des histoires de droits d'auteur) et The Return.

Il passe maintenant à quelque chose de nouveau, d'osé et qui donne des résultats incroyables, mélanger le hip-hop et le blues, plus particulièrement la musique de B.B. King, de sa guitare légendaire Lucille; et des rappeurs texans The Underground Kingz, avec çà et là des featurings (parfois imaginaires, la frontière entre réel et fantasme est assez ténue ici) d'Eric Clapton, Outkast ou encore Ludacris, etc.

Toujours en téléchargement gratuit, les albums produits par Amerigo Gazaway valent plus que jamais la peine qu'on y jette une oreille attentive ou deux.

Kratos Himself - A Town Called Imaginarium

Nous voici à nouveau dans les vertes plaines du rêve avec un musicien talentueux qui s'inspire de visions, de nuits blanches et d'expériences psychédéliques pour créer une musique sans pareille.

En écoutant cet album, on a vraiment l'impression d'être invité à séjourner un moment dans une ville appelée Imaginarium, où tout n'est pas exactement ce qu'il paraît être, ou tout est un peu autre, un peu plus. Il suffit de lever un coin du voile pour voir tout de façon changée, étrange et différente.

On peut aussi appuyer sur play pour obtenir le même effet.

Rendez-vous dans une dimension parallèle. Tchirz.

Miori - I Have no Memory of This Place

Il m'arrive souvent de faire un rêve. Un rêve éveillé, parce que beaucoup trop beau pour être fait en dormant. Dans ce rêve, je me retrouve devant une mer gelée, avec un soleil constamment en train de se coucher sans jamais vraiment disparaître de l'horizon. Que je sois assis sur une souche, sur un tas de sable ou sur une chaise en bois, l'atmosphère est toujours aussi apaisante et hors d'atteinte.

Certains endroits, certaines musiques, arrivent à me faire ressentir cette impression de rêve éveillé, d'apaisement total. Cet album de Miori contient ce genre de musique.

J'espère qu'elle vous fera rêver aussi.