lundi 15 octobre 2012

Camel Heads - Camel Heads

Je me suis réveillé ce matin et je me suis dit que mes rêves devenaient de plus en plus bizarres. Les rêves, qu'est-ce que c'est ? Simplement des émanations des évènements de la journées qui sont mixés, pressés et mis bout à bout de manière excessivement louche, ou bien de pures créations de nos cerveaux déchaînés ? Espérons que personne ne le saura jamais.

Des rêves étranges, des endroits sombres, de petites cachettes qui donnent un sentiment de sécurité infini, de la fumée pourpre, un coucher de soleil dans le désert, on se voit courir au ralenti vers l'horizon qui ne se rapproche jamais. Tomber d'une plate-forme minuscule dans un ciel immense rempli de nuages qui se posent pas mal de questions.

Cet album des Camel Heads construit lentement une ambiance et donne à ses auditeurs un moyen de voyager pour pas cher : fermer les yeux (note, les petites blagues vagues de ce post marchent mieux en anglais). Des guitares lancinantes, une basse omniprésente, tout se joue sur la longueur et l'atmosphère qui s'échafaude peu à peu. On se croirait dans une fumerie d'opium, dans une voiture abandonnée dans le désert, autre part.
 

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